" Le ciel est clair et l'air encore frais
Ding Ding Dong
Ringing at your bell "
L'automne triomphe en Europe et ferme les fenêtres, les étourneaux se rassemblent pour la grande migration.
Un printemps jamais rencontré m'apparait quand le jour se lève, de jaunes flocons florales viennent égayer étonnamment la sempiternelle verdure des arbres tropicaux et viennent signifier à mes sens défendant que l'hiver austral a bien existé.
Je ne ramasse plus les feuilles mortes à la pelle. La lumière salvatrice ne vient plus des écrans multiples et envahissants de cette lointaine existence, sombre et froide. Les bleus célestes et lagoonesques ( Ouais! j'aime bien ) me rendent plus fort et fait couler ma rosée à chaque aurore, fenêtre ouverte ou fermée.
La courbe descendante de mes 7 kilos pris depuis la grande migration, fin Mai, vient de croiser celle de Martin qui poursuit son ascension allégrement vers ses kilos à lui.
Un jour 7, un jour 95 dans le neuf huit.
Des mails septentrionaux, inquiets et impatients s'accumulent dans ma boite gmail devant le peu de nouvelles et l'appauvrissement de mes posts.
Le bonheur est silencieux, calme et voluptueux.
L'hiver est une agitation furieuse de sitcoms, d'épais diners consolateurs, de grasses festivités enguirlandées, de solitudes facebookiennes.
Courage, le rêve n'est plus qu'à 7 kilos.
